Notre invité du jour aime les histoires. Et l’Histoire, par ailleurs. Nicolas Perruchoud a enseigné cette branche au cycle de Grône durant de nombreuses années. Aujourd’hui retraité, il partage son temps entre les activités de l’esprit, telles que la lecture et l’histoire et les activités physiques, dont la viticulture. Il se rend régulièrement à Vercorin pour des randonnées à pieds ou en raquettes. « Vercorin, c’est l’antichambre du paradis », nous confie-t-il. Rien que ça !
Comme nous le rappelle Nicolas, nos ancêtres se réunissaient durant les longues veillées d’hiver pour partager des légendes. Depuis l’avènement de la télévision, les films et séries ont volé la vedette aux contes et légendes. Pourtant, il n’y rien de mieux que les histoires pour favoriser l’imagination. Essayons maintenant.
Fermez les yeux et imaginez Vercorin à l’époque napoléonienne. Entre légende et fait historique vérifié, La Pierre de l’Adieu est un récit d’héroïsme, d’abnégation. Peut-être avez-vous déjà remarqué à la sortie du village, cette pierre témoin du passé. Mais connaissez-vous les circonstances qui ont poussé Michel Joaquin Perruchoud à y graver le mot « Adieu » ? Réponse à la fin du premier épisode.
Remontons encore un peu plus loin dans le temps, à l’époque où les Vercorinardes ne portaient pas encore de baskets mais vouaient un amour inconditionnel aux petits souliers. Elles ne savaient pas que leur coquetterie causerait bien des tourments au village. Elles ne savaient pas qu’elles ne danseraient pas lors de la prochaine fête patronale. Et vous, vous seriez-vous méfiés d’un cordonnier à l’allure banale ?