Près de 2'000 participants, plus de 1'000 bénévoles, 30'000 spectateurs sur le parcours, 30 nationalités différentes : les chiffres du Grand Raid BCVS donnent le tournis. Pour assurer l’organisation de cette mythique course VTT qui relie Verbier à Grimentz, il faut pouvoir compter sur des personnes volontaires qui ne comptent pas leurs heures. Sébastien Massy en fait partie.
Membre du Comité directeur, il joue un rôle essentiel dans la bonne tenue de la course. Depuis 6 ans, il occupe le poste de chef technique ; ce qui permet de faciliter les prises de décisions. Une remarquable évolution pour cet enfant du village de Grimentz qui a longtemps œuvré à la cantine de la manifestation.
Chaque année, le Grand Raid BCVS apporte de la nouveauté et s’adapte à la pratique du VTT. Un exemple récent ? Les organisateurs ont décidé de créer une course « E-bike », faisant écho à l’essor du VTT électrique. Même si le e-Raid rassemble encore relativement peu d’inscrits, Sébastien est convaincu que le nombre augmentera ces prochaines années.
Le Grand Raid BCVS et ses émotions, notre interlocuteur les connait mieux que personne. Ce sont à la fois ces moments de joie lors de l’arrivée sur le barrage de Moiry et son décor de carte postale, mais aussi cette terrible édition 2007 à jamais marquée par le décès de son copain Christophe. Des émotions positives, il y en aura pour sûr en 2025 lors des Championnats du Monde VTT qui se dérouleront en Valais. Les médailles de la catégorie « Marathon » se disputeront justement sur le parcours du Grand Raid BCVS. Une magnifique reconnaissance pour l’ensemble du travail réalisé durant toutes ces années.
Et la relève dans tout ça ? Elle est prise très au sérieux par Sébastien et son comité. Depuis plusieurs années déjà, ils organisent une course pour les enfants à Sion, la veille de la course des adultes. Une nouvelle épreuve entre Vercorin et Grimentz verra le jour cette année pour les jeunes entre 11 et 14 ans. Le fils de Sébastien sera d’ailleurs au départ. Et pourquoi le Valais héberge autant d’événements sportifs de grande envergure ? Sébastien a sa petite idée : « Le Valaisan n’a jamais eu peur de quoi que ce soit. »